Cinéma canadien : investissement et rendement
Objectif stratégique
Investir dans l'industrie audiovisuelle afin d'attirer d'autres sources de financement
Indicateur clé de performance
Pourcentage de la contribution de Téléfilm aux budgets totaux des projets par rapport à d'autres sources de financement
Cible
Maintenir ou augmenter le pourcentage de financement provenant d'autres sources tout en diminuant la participation financière de Téléfilm
Résultats pour 2008-2009
En raison du climat économique difficile à l'échelle mondiale, la contribution de Téléfilm aux budgets totaux des longs métrages a augmenté (de 31 % à 37 %)
Résultats pour 2009-2010
La contribution de Téléfilm aux budgets totaux est demeurée stable
Le financement des longs métrages par les diffuseurs a augmenté
Résultats pour 2010-2011
La contribution de Téléfilm aux budgets totaux a diminué à un taux favorable de 31 %
Le financement de source étrangère est passé de 5 % à 13 %
Fonds du long métrage du Canada - Analyse de la participation financière (2010-2011) - Production (nouveaux contrats signés)
Nombre de projets | Devis* $ |
FLMC % | Entreprises de télé- diffusion % | Secteur privé (Canada) % | Distribu- teurs et expor- tateurs % | Autres sources gouverne- mentales % | Partici- pants étrangers % | |
Français | 19 | 76,5 | 31 | 2 | 6 | 8 | 48 | 6 |
Anglais | 29 | 135,8 | 31 | 2 | 16 | 9 | 25 | 16 |
Total | 48 | 212,3 | 31 | 2 | 13 | 9 | 33 | 13 |
*Ne comprend pas la part étrangère (39,9 millions de dollars) des coproductions dans lesquelles le Canada est un partenaire minoritaire.Tous les pourcentages sont calculés sur ces montants. |
Source : Base de données de Téléfilm, les chiffres sont arrondis
L'effet de levier de nos investissements
Grâce à l'effet de levier des investissements du FLMC, les budgets de production ont atteint la somme de 212,3 millions de dollars. Ces investissements ont contribué à la prospérité économique et au développement d'une industrie essentielle, et ce, dans l'ensemble du Canada. L'industrie du cinéma est à prédominance de main-d'oeuvre en raison de sa nature prototypique : chaque film est différent. Par conséquent, une grande part des sommes dépensées est versée directement en salaires. On estime que les investissements du FLMC ont contribué à la création ou au maintien d'environ 5 000 emplois à temps plein, dont 2 000 sont directement liés aux activités de production.
L'effet de levier de nos investissements – y compris les investissements dans des coproductions –, les ventes comptabilisées selon le marché linguistique et selon la plateforme sont tous des indicateurs importants pour une industrie qui, traditionnellement, mesure uniquement le succès remporté aux guichets. Pour la prochaine année, Téléfilm s'est donné pour priorité de travailler avec les intervenants de l'industrie et ses partenaires afin d'assurer que les mesures du succès reflètent la réalité multiplateforme d'aujourd'hui. Téléfilm doit également trouver de meilleures façons de saisir les données relatives à l'utilisation, et ce, pour toutes les plateformes mesurables, incluant les récentes plateformes en ligne telles iTunes et Netflix jusqu'à maintenant non mesurées.
En 2010-2011, Téléfilm a été en mesure de financer la production de 48 projets au Canada, soit cinq de plus qu'en 2009-2010. En un an, nos engagements financiers sont passés de 66,8 millions de dollars à 65,2 millions de dollars. Autrement dit, nous avons pu soutenir cinq projets de plus malgré une réduction de 1,6 million de dollars de notre investissement.
Longs métrages en langue anglaise | Longs métrages en langue française |
Antiviral Blackbird Breakaway Charlie Zone Cosmopolis A Dangerous Method Donovan's Echo Down the Road Again Edwin Boyd Entitled Foreverland French Immersion Goon The Guys Who Move Furniture Hobo with a Shotgun Keyhole Midnight's Children Mulroney: The Opera The Moth Diaries The Odds Passionflower The Replicas Roller Town Rose by Name The Samaritan Servitude This Movie is Broken Trigger Winnie |
L’appât Monsieur Lazhar Le bonheur des autres Une bouteille dans la mer de Gaza Café de Flore Décharge En terrains connus French Kiss Laurence Anyways Marécages Memories Corner La peur de l'eau Pour l'amour de Dieu Le sens de l'humour Starbuck Sur le rythme Le vendeur La vérité Une vie meilleure |
Nos investissements en 2010-2011
Analyse des sources de financement - FLMC programme principal - productions de langues française et anglaise - comparatif 2010-2011 / 2009-2010
Source : Base de données de Téléfilm, les chiffres sont arrondis
La participation précoce de Téléfilm dans des projets de films canadiens aide les producteurs à attirer d'autres sources de financement. Au cours de la dernière année, la contribution du FLMC à l'ensemble des budgets était de 31 %, soit le taux le plus bas en trois ans.
Les autres sources de financement proviennent principalement du secteur privé canadien (en hausse de 8 % à 13 %) et d'investisseurs étrangers (en hausse de 5 % à 13 %). La contribution financière des distributeurs et des exportateurs a légèrement augmenté par rapport à l'an dernier. Par ailleurs, le financement provenant des télédiffuseurs a diminué de 8 % à 2 % depuis le dernier exercice financier.
Financement public vs financement privé
Financement public vs financement privé (en % du budget)
Source : Base de données de Téléfilm, FLMC de 2006 à 2010
Depuis cinq ans, le financement du secteur public correspond environ aux deux tiers des budgets de production. Ce financement comprend la contribution du Fonds du long métrage du Canada, des organismes de financement cinématographique provinciaux et d'autres sources gouvernementales. En raison de la crise financière qui a sévi à l'échelle mondiale, le financement privé a diminué en 2009 et en 2010, mais il est maintenant revenu aux niveaux de 2008. La coproduction profite également d'un climat plus favorable aux investissements.
Créer un effet de levier grâce aux investissements dans la coproduction
Part du budget de production
Source : Base de données de Téléfilm, de 2006 à 2011
Depuis 2006, Téléfilm s'est engagée pour plus de 70 millions de dollars auprès des producteurs canadiens participant à des coproductions minoritaires ou majoritaires. Au cours des cinq dernières années, près de 287 millions de dollars de financement étranger provenant de 14 pays ont été investis dans des coproductions auxquelles participait Téléfilm, ce qui représente 56 % de tout le financement.
La plupart des coproductions disposent de budgets plus élevés que ceux des productions entièrement canadiennes (soit une moyenne de 11,5 millions de dollars par rapport à 5,5 millions de dollars). La mise en commun de nos ressources avec celles d'autres pays peut engendrer davantage de financement, ce qui permet souvent aux producteurs canadiens de participer à des projets de plus grande envergure.
Nos partenaires
Partenaires de coproductions entre 2006 et 2011
Nombres de titres | Engagement totaux | |
France | 15 | 17,6 M$ |
Grande-Bretagne | 6 | 13 M$ |
Italie | 3 | 12,3 M$ |
Irlande | 4 | 10,5 M$ |
Multi-pays | 9 | 6,5 M$ |
Allemagne | 2 | 5,6 M$ |
Afrique du Sud | 2 | 3,3 M$ |
Suisse | 2 | 1 M$ |
Maroc | 1 | 0,2 M$ |
Source : Base de données de Téléfilm |
Depuis cinq ans, les producteurs canadiens qui ont fait affaire avec la France et le Royaume-Uni, nos plus importants partenaires en coproduction (et avec qui nous partageons nos deux langues officielles), ont reçu pour plus de 30 millions de dollars d'engagements de Téléfilm.
Une part des investissements dans des productions en français est également allouée à des producteurs canadiens qui travaillent avec des partenaires africains et suisses. Les investissements dans des coproductions en anglais sont plus diversifiés, nos partenaires comprenant des pays non anglophones comme la France, l'Allemagne et l'Italie.
Parmi les 44 productions appuyées par Téléfilm, 24 étaient des coproductions minoritaires. Ce type de coproduction est une excellente façon de renforcer les partenariats et d'établir des relations sur la scène internationale. Au cours de la dernière année, les engagements de Téléfilm ont été répartis également entre les coproductions minoritaires et majoritaires.
Le graphique ci-dessous illustre la reprise des activités en matière de coproduction. Après une baisse importante des activités, les investissements dans la coproduction ont augmenté pour atteindre 58,6 millions de dollars en 2010-2011.
Financement canadien des coproductions dans lesquelles Téléfilm a participé financièrement (en millions de $)
Source : Base de données de Téléfilm
Le cycle de vie des ventes
FLMC : Ventes par année après financement
Source : Base de données de Téléfilm
Une analyse statistique nous permet de faire le suivi du cycle de vie des ventes des films financés par le FLMC. Les ventes ont lieu principalement les deuxième, troisième et quatrième années suivant l'octroi du financement du FLMC par Téléfilm. En fait, c'est durant cette période de trois ans que 89 % des ventes sont réalisées.
Ventes par marché linguistique
Ventes brutes par marché (M$)
Source : Base de données de Téléfilm
Alors qu'environ les trois quarts des ventes de films en anglais ont été réalisées sur les marchés étrangers, les ventes de films en français sont plus élevées sur le marché national.
Sur le marché national, on constate qu'ensemble, les sorties en salles et la vidéo domestique dominent toujours les ventes, équivalant aux deux tiers des ventes pour les films en français et à plus de la moitié pour les films en anglais.
Ventes par plateforme
Ventes brutes par plateforme
Source : Base de données de Téléfilm, les chiffres sont arrondis
Les ventes combinées aux réseaux de télévision et aux services de câblodiffusion, comme la télévision payante et à la carte, représentent toujours près de la moitié des ventes nationales pour les films en langue anglaise, et près du tiers pour les films en langue française. Le marché de la vidéo à la demande est encore en développement, avec une faible part des ventes.